
Pont japonais de Hoi An, symbole intemporel de la vieille ville
- Mis à jour le 27 Jul, 2024 Par: Ngoc Tu DINH
Le plus emblématique des patrimoines de Hoi An, le pont japonais s’impose comme la rencontre entre l’histoire et le présent, incontournable à voir dans la vieille ville. Vieux de plus de 400 cents ans, il a vu le jour sur initiative de la communauté japonaise à Hoi An. Reliant les rues Nguyen Thi Minh Khai et Tran Phu, il enjambe la rivière Hoai, un bras du fleuve Thu Bon, constituant un point d’orgue au cœur des maisons au mur jaune typique.

Grandes dates du pont couvert japonais de Hoi An
Ce vestige a connu au moins six restaurations et l’allure actuelle trouve son origine dans les interventions entre les 18 et 19e siècle. Par ailleurs, l’ornementation en céramique qu’on y admire représente les traits architecturaux de la dynastie des Nguyen.

Le pont couvert au début du XXe siècle
D’une histoire légendaire
La légende raconte qu’un monstre marin Namazu (appelé aussi Cu) a la tête en Inde, le corps au Vienam et la gueule au pays du Soleil levant. Vu qu’il cause les inondations et tremblements de terre, le pont comme une épée imaginaire, est construit afin de le dompter et d’éviter ainsi les catastrophes.

Le pagodon qu’on y retrouve est dédié à Bac De Tran Vo, génie protecteur vénéré par les habitants pour souhaiter la paix et le bonheur.
À un monument architectural original
Soulignons que fondé par les Japonais, le site se dénote toutefois par une architecture vietnamienne typique. Long de 18 mètres, le pont a pour particularité d’être érigé entièrement en bois, couvert d’un toit de tuiles convexes et tuiles concaves.

Aux parapets à deux côtés, se trouvent sept travées de bois qui servent au lieu de repos. Dans un espace intime, la pagode est séparée du reste du pont par une cloison et une portée de bois. Fondé essentiellement sur le bois laqué, l’ensemble du pont est riche de détails minutieusement sculptés dans le style traditionnel. En s’y baladant, on contemple parfois quelques touches japonaises qui agrémentent raffinement les motifs traditionnels dont le dragon est dominant.

À chaque extrémité du pont, se dressent deux statues de bois, d’un côté les chiens et les singes de l’autre côté. Il s’agit des animaux très révérés dans la croyance japonaise. Selon une autre anecdote, la construction du pont a commencé une année du Singe et qu’elle s’est achevée une année du Chien.
Partie intégrant des témoins d’un port marchand animé d’autrefois, le pont couvert japonais est tellement cher aux générations de la population de Hoi An. Il voyage partout avec sa présence sur le billet 20 000 VND. Quoique fréquenté par de très nombreux amoureux de la ville, ce temple d’un charme particulier ne finit pas d’inspirer la sérénité et la paix.
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